25 principaux pays de destination des étudiants français en mobilité diplômante (2022)
Pays de destination | Effectifs 2022 | Évolution 2021-2022 | Évolution 2017-2022 | Rang 2022 | Rang 2017 |
---|---|---|---|---|---|
Belgique | 19 768 | +4 % | +24 % | 1 | 1 |
Canada | 17 982 | +37 % | +13 % | 2 | 2 |
Suisse | 12 548 | +2 % | +23 % | 3 | 4 |
Royaume-Uni | 11 726 | -16 % | -10 % | 4 | 3 |
Espagne | 11 140 | +8 % | +58 % | 5 | 6 |
Allemagne | 9 671 | +7 % | +37 % | 6 | 5 |
États-Unis | 5 732 | +16 % | -12 % | 7 | 7 |
Pays-Bas | 4 252 | +18 % | +122 % | 8 | 9 |
Roumanie | 3 316 | +12 % | +58 % | 9 | 8 |
Portugal | 2 798 | +9 % | +315 % | 10 | 14 |
Italie | 2 149 | +20 % | +41 % | 11 | 10 |
Irlande | 1 231 | +82 % | +93 % | 12 | 15 |
Australie | 1 126 | -6 % | -24 % | 13 | 11 |
Luxembourg | 969 | +7 % | -3 % | 14 | 13 |
Hongrie | 858 | +64 % | +49 % | 15 | 16 |
Autriche | 667 | +17 % | +26 % | 16 | 19 |
Japon | 604 | -34 % | -42 % | 17 | 12 |
Danemark | 588 | -1 % | +4 % | 18 | 17 |
Monaco | 570 | ND | ND | 19 | ND |
Suède | 549 | +12 % | +14 % | 20 | 21 |
Finlande | 493 | +29 % | +90 % | 21 | 26 |
Croatie | 369 | +99 % | +315 % | 22 | 37 |
Argentine | 362 | +20 % | -21 % | 23 | 22 |
Norvège | 337 | +12 % | +212 % | 24 | 34 |
Pologne | 334 | +27 % | -38 % | 25 | 18 |
Autres pays | 3 377 | -26 % | -36 % | - | - |
Total | 113 515 | +7 % | +20 % | - | - |
Source : ISU, octobre 2024.
La France, 7e pays d’origine des étudiants mobiles dans le monde
La demande de mobilité internationale des étudiants français est élevée : 4 % des étudiants français étaient en mobilité diplômante en 2022. Les cinq premières destinations privilégiées par les étudiants français en mobilité sont la Belgique, le Canada, la Suisse, le Royaume-Uni et l’Espagne, chacun de ces pays accueillant entre 10 000 et 20 000 étudiants français. La Belgique et le Canada, les deux premiers pays, sont les destinations d’un tiers des étudiants français en mobilité diplômante (33 %).
Le Royaume-Uni, 2e destination des étudiants français en 2021, n’est plus que la 4e destination en 2022, et connaît une tendance baissière sur cinq ans de ces effectifs accueillis (-10 %)10. Cela contraste avec le Canada et la Suisse, qui gagnent chacun une place, en 2022. Ces deux pays accueillent un nombre croissant d’étudiants français (respectivement +13 % et +23 % sur cinq ans).
Malgré la présence de trois pays extra-communautaires dans le top 5 des destinations préférées des étudiants français (Canada, Suisse et Royaume-Uni), l’Union européenne attire une majorité des étudiants français en mobilité11 : 60 000, soit 53 % de l’ensemble des Français en mobilité. Outre la Belgique et l’Espagne, déjà cités, l’Allemagne est la 6e destination des étudiants français en mobilité avec près de 10 000 étudiants accueillis et une croissance de 37 % sur cinq ans. Par ailleurs, parmi les dix premières destinations, deux pays d’Union européenne connaissent des croissances marquées du nombre d’étudiants français s’y rendant, entre 2017 et 2022 : les Pays-Bas (8e ; +122 %) et le Portugal (10e ; +315 %).
De même qu’au Royaume-Uni, la mobilité des étudiants français aux États-Unis, 7e destination, et en Australie, 13e pays d’accueil est en baisse (respectivement -12 % et -24 % sur cinq ans).
Les Français en mobilité diplômante en 2022 sont majoritaires à suivre une formation de niveau Bachelor, 53 %, devant les Masters, 36 %, et doctorats, 7 %. En Belgique et au Royaume-Uni, la part d’étudiants français inscrits au niveau Bachelor est très importante : respectivement 68 % et 65 %. Cette part est encore plus importante aux Pays-Bas, 8e pays d’accueil, atteignant 73 %12. Dans deux grands pays d’accueil, les formations courtes du supérieur sont choisies par une part significative d’étudiants français13 : en Australie, pays demandé notamment dans le cadre des visas travail-études, pour 51 % d’entre eux ; au Canada, pour 15 %.
Dans plusieurs pays de l’Union européenne, la mobilité des étudiants français se fait majoritairement au niveau Master. C’est le cas en Allemagne (6e destination ; 53 % au niveau M), en Roumanie (9e ; 95 %), au Portugal (10e ; 62 %) et en Italie (11e ; 58 %).
10 Les Français sont en effet soumis, comme les autres résidents de l’Union européenne, à des droits de scolarités significativement plus importants dans les universités britanniques depuis le Brexit.
11 Pays d’Union européenne sauf Chypre et Malte.
12 Les Pays-Bas ne renseignent cependant pas le nombre d’étudiants internationaux inscrits en doctorat dans le cadre de la collecte OCDE.
13 Formations de niveau bac à bac+2.
Campus France — chiffres clés 2025