En métropole, la mobilité étudiante a le plus fortement progressé entre 2018 et 2023 dans trois régions de l’Ouest : Normandie (+32 %), Bretagne (+28 %), Pays de la Loire (+26 %), tandis qu’elle progresse plus fortement encore dans les DROM (entre +50 % et +126 %) mais sur la base d’effectifs beaucoup plus restreints. Les effectifs dans la région Grand Est, progressent à l’inverse de façon plus mesurée (+4 %), tandis que ceux dans le Centre-Val de Loire croissent également moins rapidement que la moyenne nationale (+9 %, contre +17 %).
La région Île-de-France attire plus d’un tiers (36 %) des étudiants internationaux se rendant sur le territoire, ce qui fait d’elle le principal pôle d’attractivité du pays. L’Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région qui attire le plus d’étudiants étrangers avec 12 % des effectifs, soit plus de 52 000 étudiants. Viennent ensuite l’Occitanie, le Grand Est, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine, qui comptent chacun entre 6 % à 9 % des effectifs globaux.
En Île-de-France et dans le Grand Est, les taux d’étudiants étrangers sont plus importants qu’ailleurs en métropole, avec respectivement 19 % et 14 % des effectifs qui sont des étudiants étrangers. L’internationalisation de l’enseignement supérieur – que ce soit pour la mobilité entrante ou sortante des étudiants et des chercheurs – occupe une place plus importante dans les nouveaux schémas régionaux sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (SRESRI) que la plupart des régions ont adopté entre 2020 et 2024, pour des périodes allant de 5 à 10 ans.
Répartition des effectifs d’étudiants étrangers dans les régions, 2018-2023
Campus France — chiffres clés 2025